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Mehr
Pferde für mehr Reiter
Irgendetwas
müssen wir doch falsch machen! Der Tuniersport in Luxemburg ist
hoch entwickelt, viele Luxemburger Reiter und Reiterinnen nehmen
an zahlreichen überregionalen und internationalen Turnieren teil.
Doch die Pokale sind meistens für die anderen.
Sind
wir eventuell zu klein, um mitzuhalten? Oder ist es so, dass einfach
nicht genug Luxemburger auf’s Pferd steigen? Fest steht jedenfalls:
Wer in Luxemburg reiten lernen will, der hat es nicht unbedingt
leicht. Provokativ könnte man sagen, dass es bei uns zu viele
Privatpferde gibt. Doch der brave Gaul, auf dem Kinder oder auch
Erwachsene ihren ersten Spaß beim Reiten gegen Zahlung eines bescheidenen
Entgelts haben können, ist oft schwer zu finden. Wenn es ihn dann
doch gibt, fehlt häufig die Person, die einem das Reiten in sachkundiger
Weise und unter vernünftigen Sicherheitsbedingungen beibringen
kann. Das ist sehr schade !
Denn
wenn die Luxemburger Reiterei ihre Präsenz auf den europäischen
Turnierplätzen sowohl in der Dressur als auch im Springen und
in der Vielseitigkeit ausweiten will, dann müssen mehr junge Leute
auf’ s Pferd. D.h. die Basis, aus der die Turnierreiter hervorgehen,
muß breiter angelegt werden. Wenn wir außerdem noch möchten, dass
mehr Reiter besser geschult werden, dann führt kein Weg an einer
erheblichen Verbesserung der Grundausbildung vorbei. Dies kann
aber nur geschehen, wenn wir die Reitstallbesitzer und Vereinsverantwortlichen
dazu ermutigen, nicht nur mehr Schulpferde zu halten, sondern
auch verstärkt Reitunterricht anzubieten, der von dazu ausgebildetem
Personal abgehalten wird.
Selbstverständlich
ist, dass so etwas nicht nur Überlegung, sondern auch vor allen
Dingen Geld kostet. Deshalb ist die öffentliche Hand gefordert
– geht es doch hier in erster Linie um Sport und Erziehung. Warum
sollte sich die FLSE nicht für öffentliche Unterstützungsprämien
einsetzen, die an jene Reitbetriebe gezahlt werden, welche die
oben beschriebenen Voraussetzungen erfüllen! Und weshalb sollte
sich die FLSE nicht ebenfalls Finanzierungsmittel vom Staat erbitten,
die für die Förderung der Ausbildung von Reitlehrpersonal in allen
Sparten der Grundausbildung eingesetzt werden. Es gibt keinen
guten Grund dies nicht zu tun.
Wir
würden es vielen jungen und älteren Mitbürgern erlauben „einfach
mal zu reiten“, ohne gleich ein Pferd kaufen zu müssen. Wir würden
das bestehende Reit-und Reiterpotential optimieren, indem mehr
Pferde für mehr Reiter zur Verfügung ständen. Wir würden damit
die Basis erweitern, denn vom einfachen Spaß bis zur Begeisterung
ist es häufig nur ein kleiner Schritt. Dass möglichst viele Luxemburger
diesen Schritt machen, wollen und brauchen wir doch !
Luce
Emringer
Vizepräsident der FLSE
Wat
e Bulli!!
Combien de fois
a-t-on entendu cette phrase durant la saison écoulée sur
nos concours? La saison extérieure à vraiment été
trempée de juillet à fin septembre, hormis quelques rares
et heureuses exceptions. Les organisateurs ont souvent été
contraints de se débrouiller avec les moyens du bord afin de
garantir le déroulement des épreuves et pour éviter
la faillite du concours. Malheureusement souvent les compétitions
se sont déroulées avec seulement un petit nombre de rescapés
sur le total des engagés et dans des conditions limites pour
les chevaux.
Mais que faut-il
entreprendre pour éviter ce genre de situation?
Faut-il instaurer des règlements pour décider d'un arrêt
de concours en cas de météo mettant en péril la
santé des chevaux?
Ou est-ce qu'il faut réinstaurer une réglementation plus
stricte sur la qualité des terrains de concours?
Ces contraintes
iraient au détriment des organisateurs et risqueraient de diminuer
fortement le calendrier national. Si aujourd'hui la FLSE interdisait
les terrains de fortune une demi-douzaine de manifestations nationales
et internationales disparaitrait à jamais.
Mais la fédération
est contrainte de réagir à cette problématique
et il lui faut trouver une solution, ne serait-ce que pour l'organisation
de ses propres championnats nationaux, interclubs et jeunes chevaux,
toutes disciplines confondues.
II me parait donc
opportun de rediscuter au sein de la FLSE le dossier « centre
équestre national », mais essentiellement sous l'aspect
« stade equestre multidisciplinaire », une infrastructure
extérieure offrant les possibilités à chaque club
d'organiser, suivant des conditions à définir, sa manifestation
sur un terrain adapté aux normes internationales, et bien entendu,
remplissant aussi les espérances des cavaliers et meneurs. Ce
stade serait de même le site des championnats nationaux, des entraînements
fédéraux à l'extérieur, voire même,
le cadre du premier CHIO de
Luxembourg.
François
Thiry
Président de la FLSE
Le cheval à Luxembourg
Jusqu'aux
premières années de l'après-guerre, le Luxembourg connaissait surtout
le cheval de trait, la monte étant réservée à quelques notables et aux
militaires. Ce n'est que dans les années cinquante que plusieurs manèges
ont ouvert leurs portes et que le cheval de selle a fait son entrée
dans la société sportive et agricole.Aujourd'hui le cheval a non seulement
acquis droit de cité pour l'ensemble des disciplines, mais représente
également un facteur non négligeable dans la vie économique du pays.
Lors d'une enquête statistique à finalité essentiellement agricole effectuée
par le STATEC en décembre dernier, on a recensé 4722 chevaux, dont 3302
chevaux de selle et 368 chevaux agricoles. Dans ces totaux, on relève
2251 juments dont 861 destinées à l'élevage, tandis que les animaux
de sexe masculin sont au nombre total de 1864, se répartissant entre
133 étalons destinés à la monte et 1731 autres étalons et hongres.Les
données du STATEC sont muettes sur la répartition des animaux recensés
entre chevaux de compétition et de loisir, mais il en ressort clairement
que les seuls revenus générés par l'élevage, la nutrition et l'alimentation
de ces chevaux sont considérables, et qu'un certain nombre de métiers
rémunérateurs y sont directement liés.Une autre donnée nous révèle que
987 chevaux se trouvent en pension dans des exploitations non agricoles,
où une simple multiplication par le prix moyen de pension nous fait
arriver aux environs de quelque 120 millions de revenus générés par
cette seule prestation.C'est très bien ainsi, et il faut s'en féliciter.
Mais qu'on arrête de marginaliser le phénomène cheval en le ramenant
au fait d'une minorité soi disant éli-taire mais insignifiante.Il faudrait
aussi que tous ceux qui ont un lien quelconque avec le cheval sachent
qu'ils ont intérêt à resserrer leurs rangs. Car ce n'est qu'en restant
unie que la "communauté cavalière" peut mettre en valeur son poids économique
et faire jouer ses atouts politiques.
Luce Emringer
Vice-président
de la FLSE